Vous pouvez m’aidez à faire cette explication de. Texte merci d’avance « Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal
Philosophie
yaya330
Question
Vous pouvez m’aidez à faire cette explication de. Texte merci d’avance « Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout
mal résident dans la sensation ; or la mort est la privation complète de cette
dernière Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour
conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère
parce qu'elle n'y ajoute pas une durée illimitée mais nous ête au contraire le désir
d'immortalité. En effet, il n'y a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement
compris que la mort n'a rien d'effrayant. Il faut considérer comme un sot celui qui
dit que nous craignons la mort non pas parce qu'elle nous afflige quand elle
arrive, mais parce que nous souffrons déjà à l'idée qu'elle arrivera un jour. Car
si une chose ne nous cause aucun trouble par sa présence, l'inquiétude qui est
attachée à son attente est sans fondement. Ainsi, celui des maux qui fait le plus
frémir n'est rien pour nous puisque tant que nous existons la mort n'est pas et que
quand la mort est là nous ne sommes plus. La mort n'a, par conséquent, aucun
rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour
les premiers et que les derniers ne sont plus. »
ÉPICURE, Lettre à Ménécée (Orléans - Tours, A, 81)
mal résident dans la sensation ; or la mort est la privation complète de cette
dernière Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour
conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère
parce qu'elle n'y ajoute pas une durée illimitée mais nous ête au contraire le désir
d'immortalité. En effet, il n'y a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement
compris que la mort n'a rien d'effrayant. Il faut considérer comme un sot celui qui
dit que nous craignons la mort non pas parce qu'elle nous afflige quand elle
arrive, mais parce que nous souffrons déjà à l'idée qu'elle arrivera un jour. Car
si une chose ne nous cause aucun trouble par sa présence, l'inquiétude qui est
attachée à son attente est sans fondement. Ainsi, celui des maux qui fait le plus
frémir n'est rien pour nous puisque tant que nous existons la mort n'est pas et que
quand la mort est là nous ne sommes plus. La mort n'a, par conséquent, aucun
rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour
les premiers et que les derniers ne sont plus. »
ÉPICURE, Lettre à Ménécée (Orléans - Tours, A, 81)
1 Réponse
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1. Réponse daniellekhelifa
Réponse:
le texte aborde une notion philosophique, la mort, sous l'angle de l'effet qu'elle produit sur les hommes. Il soulève la question de la peur de la mort. Le problème est de savoir quelle attitude philosophique avoir face à la mort, réponse dont l'enjeuest fondamental par ses conséquences: le sens, notamment éthique, donné à sa vie.
Explications:
Epicure soutient que
la mort n'est rien (première thèse),
donc qu'elle n'est pas effrayante (deuxième thèse).
Il en conclut - on mesure l'enjeu de la réponse - qu'il faut jouir de la vie (troisième thèse).
N.B.: Il précisera plus loin, en jouir en distinguant raisonnablement les désirs.