Français

Question

Raconter un souvenir d'enfance à parti des donnée proposées dans se tableau
le lieu :sur le chemin de l'école
Moment: le matin d'un jour de pluie
événement : glissade .chute dans la boue .vètements salis .cahiers mouilles .punition par le maître
svp aidez moi c'est pour demain
merci d'avance

1 Réponse

  • Réponse :

    Malgré  les années écoulées, je garde en  mémoire les circonstances de cette  journée.  J'étais un élève de cours  moyen première année. Ce matin-là, je  m'étais bien réveillé, après  une nuit  un  peu agitée, troublée  par la  légende que ma  mère m'avait racontée pour  m'endormir.

    Après m'être lavé et habillé, j'avalais une tasse de chocolat chaud, puis je  pris  mon cartable dans  lequel, la  veille, comme  d'habitude, j'avais rangé mes fournitures scolaires. Je saluais ensuite mes parents avant de  prendre la direction  de mon établissement situé  à une  trentaine  de  minutes de la maison.

    Alors que  je sifflotais  en marchant, une pluie fine   se  mit à tomber. J'accélérais mes , mon cartable  posé sur ma  tête,  dans  le  but d'arriver plus rapidement  à l'école. Quelques motocyclettes pétaradantes  me  dépassaient de  temps en temps, éclaboussant les flaques d'eau. C'est en tentant  d'éviter  une de ces machines qui avait surgi brusquement derrière moi que je glissais subitement dans  un petit amas d'eau, la  tête en avant, essayant de  me  retenir sur quelque objet afin d'éviter la chute.

    Mon cartable le  premier, je m'affalais, presque  à plat ventre sur  cette route non  goudronnée et  poussiéreuse. Et ploc ! Je  me  retrouvais comme une  galette en pleine flaque d'eau ! Mes cahiers et mes livres s'étaient retrouvés par terre, la  fermeture du cartable ayant malencontreusement cédée. Quelle catastrophe, pensai-je. Mes vêtements de couleur kaki, étaient trempés et salis  par la  boue collante; deux  cahiers et  un  livre avaient subi  le  même sort. J'étais dépité. Je relevais péniblement, essayant tant  bien que  mal de  nettoyer mes habits et mes affaires.

    Heureusement,  je  n'étais pas  blessé, je  repris  hardiment le chemin de l'école sachant pertinemment que j'arriverai en retard  à cause de cet  incident déplaisant. Ce fut le cas, en effet. En pénétrant dans  la concession scolaire, je  m'aperçus que les élèves étaient déjà rentrés. D'ailleurs, de  loin,  j'avais entendu la chose de la cour sonner.

    Je pris  mon courage  à deux  mains, me  dirigeai  vers  ma classe. Il se  fit  un silence lorsque  j'entrais dans  la salle de classe après avoir frappé  à la  porte. Personne  n'osa  rire de ma mésaventure. Je relatai auprès du maître ce qui s'était passé, en  m'excusant de  mon retard.

    Peine  perdue,  pour  mon maître, j'aurais dû faire davantage attention en ce matin pluvieux et prendre des précautions  pour éviter  une chute désagréable: je fus  sanctionné malgré  mes explications. Il déplora  le  triste état de  mes cahiers et  de  mes livres  mouillés par  les  gouttes  de  pluie, que  je n'avais  pas suffisamment protégés, selon lui. Je devais donc revenir à l'école, le  mercredi après-midi suivant  pour effectuer ma punition,  une consigne de deux heures. Mon entraînement de football, ce  même  jour, était donc gâché. Je ne retrouverais  donc pas  mes camarades  pour m'amuser et  jouer.

    Cette punition et l'incident de  route m'avaient attristés à un  point tel que j'avais conservé le souvenir  de  cette journée.

    Explications :

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